Castor es-tu là?

Avant l'arrivée du feuillage, partez sur les traces des castors! Toujours à proximité du point d'eau…

Le castor préconise les cours d'eau possédant de belles berges dans lesquelles il pourra creuser son terrier. De fait, s'il trouve ce genre de terrain favorable, il ne se fatiguera pas dans une construction de hutte ou de barrage. Ce dont il a besoin, c'est d'un endroit à l'abri d'éventuels prédateurs! Il modifiera son environnement si cela est nécessaire pour qu'il y trouve logement et facilité à se nourrir!

Dans un périmètre de 3-4 mètres autour des berges de la rivière, une tonne d'indices sont à découvrir… en effet, si l'on ne voit qu'occasionnellement le castor, celui-ci n'est guère discret sur les indices de sa présence!

Cherchez une taille en crayon, vous y trouverez les coups de ses dents et serez sûr qu'il ne s'agit pas d'un jeune scout, ou d'un aventurier. Il y aura peut-être une baguette épluchée… le castor en période hivernale, se nourrit d'écorces de bois. Vous trouverez peut-être un arbre abattu ou encore des copeaux au pied de troncs.

En famille

Le castor peut donné naissance à 1 ou 2 jeunes par année. Il vit avec les jeunes de l'année précédente dans le même terrier. Les jeunes de deux ans sont en principe chassés pour laisser place aux nouveaux arrivés. Il y a une forte mortalité chez les jeunes au moment du passage du lait de la mère, au régime d'écorces qui est très peu digeste. Il faut que s'installent dans l'estomac du jeune, les micro-bactéries qui l'aideront à digérer les substances toxiques contenues dans l'écorce des bois tendres dont il se nourrit. Pas de poissons, pas d'algues… à la belle saison, il broutera l'herbe, les plantes du bord de la rivière, chipera peut-être un maïs ou une betterave à l'occasion mais toujours à proximité de la rivière dans laquelle il est réellement à l'aise et en sécurité.

Bonne chasse aux indices!